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LES MERVEILLEUX VOYAGES DE ROBERTO-PART 1 
 
 
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EPISODE 16. LE RETOUR DE FRATERNELIA

 
 
 
Cliquez sur les répliques pour découvrir la pièce intégrale regroupant les épisodes 16 à 21 qui a pour titre : " LES COULEURS DE LA CHANCE " qui a fait l'objet du concours de dessins HIVER 2010 (Période du 8 décembre au 8 mars 2009) 
 
 
 
 
TITRE : LES MERVEILLEUX VOYAGES DE JULIETTE ET MISS MARYL 
 
Dans : 
 
« Le Retour de Fraternelia » 
16-ième épisode 
 
ROBERTO (Sous les traits du Père Noël)  
LE COMTE (Sous les traits de la licorne) 
SYLVESTRE  
MISS MARYL (Sous les traits de Butterfly Girl) 
EMA et VERONICA « Double plume » 
FRATERNELIA 
LA COLOMBE 
ANAGA 
 
 
L’action débute dans le salon du château de la via doré à Maison du bois doré (midi de la France) et se poursuit à bord de « la Salamandre », une magnifique goélette qui repose dans le port de Constanta en Roumanie…  
 
EPISODE 16 : « LE RETOUR DE FRATERNELIA » (2009) (Pièce illustrée) 
Premier partie de la pièce « Les couleurs de la chance » (8 personnages) 
 
Les épisodes 16 (Partie 1), 17 (Partie 2), 18 (Partie 3), 19 (Partie 4), 20 (Partie 5) et 21 (Partie 6) - (Tome 10) sont issus de la pièce intégrale : " Les couleurs de la chance ". 
 
Les épisodes 1 à 25 (Tome 11) sont extraits de la série intégrale « Les Merveilleux Voyages de Roberto et Miss Maryl » comprenant 78 épisodes. 
S’agissant également de la « série 11 » qui regroupe 16 pièces de théâtre écrites entre 2008 et 2009 d’après la mini-série théâtrale « RETOUR A MEMORIES » 
 
 
PROTECTION SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques) 
 
Emilien CASALI  
Email : casali-emilien1@orange.fr 
 
http://emiliencasali.populus.ch/ - http://compballadins.populus.ch/ 
 
 
 
PROLOGUE 
 
MISS MARYL, ROBERTO, SYLVESTRE, LE COMTE, BUTTERFLY ROSE 
 
 
L’action débute dans le salon du château de la via doré à Maison du bois doré (midi de la France) 
 
En fin de matinée… 
 
ROBERTO, fait le va et vient dans la grande salle du château, un livre à la main, une tasse de thé dans l’autre 
« Le téléphone portable des élèves qui ne cesse de sonner...  
Parler… chanter… crier à tue-tête à longueur de journée, 
Et qui dérange Mesdames les professeurs très fatiguées, 
Exténuées et irritées au moment du joli cours de français 
Par une poignée d’élèves surexcités à l’idée de s’en aller 
Cueillir la liberté dans une cour de récré pleine à craquer 
D’enfants de leur age qui vivent leurs tendres années 
A rêver, s’émerveiller, rire ou pleurer, critiquer, observer, 
Quelle chance de vivre à travers eux nos joies du passé, 
Quel bonheur de redécouvrir à travers eux la simplicité 
Du temps où nous consumions notre enfance dans les allées.  
Le sourire aux lèvres le professeur ne cesse d’y repenser. 
Et cet écho, je l’entends au loin dans mes oreilles raisonner. 
Quelle chance de goûter encore à cette douce éternité. »  
 
MISS MARYL, surgit un ciseau à la main 
Je vois que Monsieur Roberto est très inspiré de bon matin. 
 
ROBERTO, se sert un verre de vin au bar dans une coupe à pied 
Je suis « aux anges », Miss Maryl… « aux anges » ! aux dernières nouvelles, les concours de poésie se sont déroulés dans la plus parfaite harmonie tout au long de l’automne et de l’hiver. S’achève en ce moment, la troisième et dernière phase du concours, à savoir « le concours du printemps des poètes ». Cette saison, de nombreux professeurs francophones ont fait participer leurs élèves aux trois phases du concours « Poèmes Pour France ». Dans quelques heures, nous découvrirons les vainqueurs des trois concours respectifs nominés pour « Le Grand Prix Excellence des Compagnons Balladins du mois de mai », un Grand Prix à l’issue duquel nous découvrirons le nom du « Poète » ou de la « poétesse » de la saison. (Il lève son verre) Puisse la chance être au rendez-vous ! Noroc !!!!!!!!!  
 
MISS MARYL 
Je suis au courant de l’affaire, c’est la huitième fois que vous m’en parlez. Et quand pourra-t-on découvrir les 24 poèmes ?  
 
BUTTERFLY ROSE, sort de la chambre, vêtue d’une grande cape rose, un masque rose sur le visage. Elle tient dans ses bras un petit coffre à jouet 
Ce coffre à jouet ne vous appartient pas, Monsieur le Comte. Désolée, je dois le reprendre. 
 
MONSIEUR LE COMTE, pourchasse Butterfly Rose, la menaçant avec sa canne, vêtu de son traditionnel peignoir marron 
Rendez-moi mon coffre à jouet immédiatement ! « Fraternelia » m’a offert ce cadeau lors de mon tout récent voyage dans la vallée des roses…  
 
Butterfly Rose rentre dans la cuisine poursuivie par le Comte sous les yeux médusés de Roberto et Miss Maryl 
 
FIN DU PROLOGUE 
 
 
----------- 
 
 
ACTE 1 / SCENE 1 
 
 
ROBERTO 
Trente trois poèmes très exactement ! Permettez-moi de rectifier, ma chère. 
 
MISS MARYL 
Heu… oui… où en étions-nous déjà ?... j’y suis ! (Un temps) Dites-moi, Roberto,… au départ de l’aventure, n’était-il pas question de 8 vainqueurs par concours ?… je ne comprends pas ?... Pourquoi « 33 poèmes » au lieu de « 24 » ? 
 
ROBERTO, lui sert un verre de vin dans une coupe à pied 
C’est justement cela l’aventure : « une aventure est sensée nous réserver des surprises en cours de route, tout comme personne ne connaît son issue à l’avance. Une aventure n’est pas un voyage touristique organisée et chronométrée. Une aventure n’est pas conforme à des règles particulières, elle agit dans la spontanéité au gré des rencontres, au gré des aspirations… au gré des coups de cœur… » En vérité, le Jury des Ambassadrices,… lequel est composé essentiellement de professeurs francophones,… a souhaité « repêcher » 9 poèmes. Cette année, le nombre de participants fut beaucoup plus important que les fois précédentes. D’ailleurs, nous avons battu un record quant au nombre de poèmes déposés dans le livre d’or. C’est Monsieur Sylvestre qui m’a annoncé la bonne nouvelle récemment. Puisse la chance être au rendez-vous cette année !!! Noroc !!!!  
 
 
MISS MARYL, déguste sa coupe de vin 
Que vient faire Monsieur Sylvestre dans cette aventure ? N’est-il pas sensé avoir quitté le château ? Monsieur le Comte l’a bien mis  
à la porte, n’est-ce pas ?  
 
 
ROBERTO 
Effectivement, Monsieur Sylvestre a quitté le château. Les voyages lui manquaient également.  
 
 
MISS MARYL 
Il y a aussi qu’il en avait assez d’attendre le retour de la belle et tendre Juliette « qui n’est pas venue au rendez-vous fixé »  
 
ROBERTO, déguste sa coupe de vin 
J’en conviens. Toutefois, avant d’être chassé par Monsieur le Comte, notre facteur a eu le temps de me rendre un petit service : tandis que j’étais très occupé avec mes affaires professionnelles, Monsieur Sylvestre réceptionnait les poèmes des professeurs dans son ordinateur portable.  
 
MONSIEUR LE COMTE, sort de la chambre, tenant le petit coffre à jouet dans ses mains, poursuivi par Butterfly Rose qui le menace avec la canne 
« La liseuse de bonne aventure m’a dit que le coffre contenait un précieux trésor » Elle m’a dit aussi que je devais tenter ma chance. Je regrette, « Mademoiselle papillon », je le conserve avec moi. 
 
BUTTERFLY ROSE,  
« Fraternelia » ferait bien de se mêler de ce qui la regarde, Monsieur le Comte ! Rendez-moi ce coffre à jouet immédiatement !  
 
Le Comte prend la sortie, suivi de Butterfly Rose sous les yeux médusés de Roberto et Miss Maryl 
 
ROBERTO, interloqué 
C’est curieux, j’ai déjà vu ce papillon rose quelque part… mais où ?  
 
MISS MARYL, déguste sa coupe de vin 
A présent, je comprends mieux tout ce « mic- mac » entre vous et Sylvestre durant tout l’hiver.  
 
ROBERTO  
En vérité, il s’agissait d’un projet « Top secret ». Je souhaitais vous en faire la surprise à la fin seulement… au moment du résultat. J’ajoute que Monsieur Sylvestre est mon plus fidèle compagnon, l’un des rares hommes en ce monde à qui je puisse faire véritablement confiance, et d’autant plus lorsqu’il est question d’un projet « top secret » s’adressant aux enfants comme c’est le cas avec le concours de poésie… 
 
ROBERTO, toujours 
bien que ce soit « un secret de polichinelle » pour lequel nous n’avons plus de secret à l’égard des internautes, habitués au concours depuis quatre ans. Monsieur Sylvestre a fait un travail remarquable. Il a classé méthodiquement tous les poèmes dans un ordre préférentiel. Quant au choix des vainqueurs, il ne s’est surtout pas laissé influencé par quiconque. D’après ce qu’il m’a dit, il a joué la carte du « coup de cœur ! »  
 
FIN DE LA SCENE 1 
 
-------- 
 
ACTE 1 / SCENE 2 
 
MISS MARYL 
Vous n’avez toujours pas lu les poèmes des élèves ?  
 
ROBERTO, déguste sa coupe de vin 
Je vous l’ai dit, j’étais très occupé avec mes affaires professionnelles. Maintenant qu’elles sont traitées, je vais pouvoir enfin me consacrer aux poèmes, les découvrir les uns après les autres et en tirer bénéfices. Monsieur Sylvestre m’a dit qu’ils étaient magnifiques. Avant de s’en aller, ce dernier a rangé soigneusement l’ordinateur portable dans un placard dont je suis le seul à posséder la clé. J’ai hâte de découvrir ces poèmes (il lève sa coupe) Noroc !!!!  
 
MISS MARYL 
J’espère que personne d’autre n’est au courant. C’est que Sylvestre n’a pas toujours sa langue dans sa poche. 
 
 
ROBERTO 
Je vous rassure tout de suite, Miss Maryl, notre facteur régional a appris à la « mettre en veilleuse » ces dernières années. Ses voyages au quatre coins du monde l’ont transformé et lui ont donné plus d’assurance. Il est beaucoup plus sage qu’avant. Aujourd’hui, il observe ses contemporains avec plus d’objectivité, il se laisse beaucoup moins berner par les promesses non tenus. Notre facteur a les sens beaucoup plus aiguisés qu’autrefois. et sans vouloir le considérer paranoïaque pour autant, celui-ci est devenu plus méfiant à l’égard des hommes : « Je ne crois qu’à ce que je vois, dit-il : parler c’est bien, mais agir c’est encore mieux ! Seuls les projets tangibles menés concrètement jusqu’au bout ont de la valeur à ses yeux », tout le reste n’est qu’un ramassis de « blabla ».  
 
 
MISS MARYL, déguste sa coupe de vin 
Et comme dirait l’autre : « le monde est une vaste comédie dans laquelle les hommes et les femmes sont de très grands acteurs » Noroc !!!  
 
ROBERTO 
Monsieur Sylvestre ne donne plus sa confiance à n’importe qui. Je vous assure qu’il a appris à fermer sa bouche. 
 
MISS MARYL 
Mon petit doigt me dit que ça ne va pas durer longtemps, Roberto. 
 
ROBERTO 
Qu’est-ce qui ne va pas durer longtemps ? 
 
 
MISS MARYL 
Connaissant notre oiseau, tôt ou tard sa langue va se délier à nouveau… si ce n’est pas déjà fait… c’est que les rumeurs de voisinage vont bon train ces jours-ci. Aussi, je doute que Sylvestre soit étranger à tout cela.  
 
ROBERTO 
Peu m’importe !... maintenant qu’il est loin d’ici, il peut raconter tout ce qu’il voudra : ça rentre par une oreille et ça sort de l’autre !  
 
MISS MARYL 
Quand pourra-t-on découvrir ses fameux poèmes ?  
 
 
ROBERTO 
Tout de suite, si vous le souhaitez.  
MISS MARYL, se saisit d’une chaise 
Une seconde, je vous prie ! Je préférerai les découvrir plus tard, à l’heure de la sieste ! Et maintenant, asseyez-vous sur cette chaise!  
 
ROBERTO 
Pourquoi voulez-vous que je m’assois sur cette chaise, Miss Maryl, je ne suis pas fatigué ?…  
 
MISS MARYL 
Maintenant que vos affaires ont été traitées, je peux vous faire un petit rafraîchissement. (Elle pousse Roberto sur la chaise) 
 
ROBERTO 
Comment cela, un petit rafraîchissement ?... mais enfin, c’est quoi ce délire ? 
 
MISS MARYL 
Votre coupe de cheveux ne ressemble à rien. Depuis quelques temps, vous vous négligez, Roberto.  
 
ROBERTO 
Ce n’est pas le moment idéal, voyons… je prépare mon discours de fin d’année. C'est-à-dire que le jour de la remise du « Grand prix Excellence des Compagnons Balladins » approche à grands pas… 
 
MISS MARYL 
Et si vous commenciez par vous couper les cheveux ?... afin de paraître beau devant votre public… 
 
ROBERTO 
Les élèves nominés sont tout excités à l’idée de connaître le nom du « poète » vainqueur, voyez-vous… je n’arrive plus à les contenir… ils sont impatients… 
 
MISS MARYL, lui coupe les cheveux 
Je comprends cela parfaitement… et c’est donc pour cette raison que vous êtes dans l’obligation de rassurer les professeurs… deux mois à l’avance qui plus est, je vous signale. C’est encore trop tôt. 
 
ROBERTO 
C’est que je me suis engagé, n’est-ce pas. Une parole est une parole ! 
 
MISS MARYL 
Ne vous inquiétez pas, tout va se passer comme dans le meilleur des mondes. Et puis d’abord, je vous rappelle que vous n’avez pas encore lu les poèmes des enfants. Il faudrait peut-être commencer par le début. Ne croyez-vous pas ? « On ne place pas les bœufs avant la charrue. » (Elle lève son verre) Noroc !!!  
 
ROBERTO, lève son verre 
Exactement ! Noroc ! (Ouis il s’assoit sur l chaise)  
 
Miss Maryl commence à lui couper les cheveux… 
 
SYLVESTRE, surgit, un ordinateur portable sous le bras 
Prenez votre mal en patience, Roberto : « Patience et longueur de temps font plus que force et rage » Salue la compagnie ! Comment vont nos deux tourtereaux ? (Il fait le baisemain à Miss maryl) La vie est belle, ma petite dame ?  
 
 
FIN DE LA SCENE 2 
 
 
 
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ACTE 1 / SCENE 3 
 
 
ROBERTO, MISS MARYL, SYLVESTRE, LE COMTE 
 
 
 
MISS MARYL 
Monsieur Sylvestre ! Que faites-vous là ? Je pensais que Monsieur le comte vous avait mis à la porte.  
 
SYLVESTRE 
La preuve que non. En vérité, Monsieur le Comte m’a donné la permission de séjourner quelques jours encore au château de la via doré en son absence.  
 
ROBERTO 
Monsieur le Comte est parti ? En êtes-vous bien sûr ? Il me semble avoir aperçu sa silhouette tout à l’heure, poursuivi par un papillon rose dont je n’arrive pas à connaître l’identité.  
 
SYLVESTRE 
Il s’agit d’un mirage. Ce ne peut-être le Comte.  
 
ROBERTO 
Je vous assure que c’est la vérité… (Il remarque le portable) Mais d’abord, que faites-vous avec mon ordinateur portable ?  
 
SYLVESTRE 
Je vous signale que c’est le mien.  
 
ROBERTO 
Comment avez-vous fait pour ouvrir le placard alors que j’étais le seul à posséder la clé ? 
 
SYLVESTRE 
J’avais un double de la clé sur moi. Tout compte fait, j’ai réfléchi… je récupère mon bien. J’attends un « courriel urgent » de la part de ma tendre et belle Juliette.  
 
ROBERTO 
Juliette ne vous recontactera plus, elle s’est envolée à tout jamais. Vous perdez votre temps. (Un temps) A présent, puis-je récupérer le portable ? Miss Maryl souhaiterait découvrir les fameux poèmes du concours, comprenez-vous… 
 
SYLVESTRE, se sert une coupe de vin 
Je dois d’abord vérifier mon courrier informatique. C’est urgent, vous dis-je ! Je vous le rendrais plus tard… à l’heure de la sieste. (Il lève son verre) A votre santé !  
 
 
ROBERTO 
Comment ça, à l’heure de la sieste ?  
 
SYLVESTRE 
Les murs ont des oreilles. Noroc !  
 
MISS MARYL 
J’en déduis par là que Monsieur Sylvestre a espionné notre conversation. Je me trompe, facteur ?  
 
SYLVESTRE 
Je ne vous ai pas espionné. Il se trouve que je passais par là et que je suis tombé par hasard sur votre conversation… alors, j’ai tendu l’oreille…  
 
MISS MARYL, remplit sa coupe  
Je vois, je vois… quand ce n’est pas la langue, c’est l’oreille !  
 
SYLVESTRE, boit son verre 
Enfin, bref… Monsieur le comte est parti la nuit dernière à la recherche de Lady Jane : selon la rumeur du voisinage, celle-ci aurait pris la poudre d’escampette peu avant l’arrivée de sa rivale… une certaine Juliette « qui n’est jamais venue au rendez-vous fixé ». Je garde malgré tout la foi. Je sais bien que la belle et tendre Juliette a pour habitude de se faire désirer. Il n’empêche que Monsieur le Comte est parti à la recherche de sa future épouse atteinte du syndrome de la jalousie. Selon la rumeur, « Sa Majesté » Monsieur le Comte de la Bouche-en-biééééé tenterait de convaincre sa dulcinée de revenir au bercail. Ce qui n’est pas gagné d’avance.  
 
Miss Maryl coupe les cheveux de Roberto pendant ce temps-là… 
 
 
FIN DE LA SCENE 3  
 
 
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ACTE 1 / SCENE 4 
 
 
 
LE COMTE, surgit, le petit coffre à jouet dans une main, sa canne à la main 
De la bouche-en-biais, Sylvestre ! En Biais, ais, ais ! Combien de fois faudra-t-il vous le répéter afin que cela rentre dans votre crâne une fois pour toute ?  
 
ROBERTO, qui se fait couper les cheveux par Miss Maryl 
Vous voilà enfin débarrassé du papillon rose, Monsieur le Comte.  
 
LE COMTE 
Vous avez vu un papillon rose quelque part ?  
 
ROBERTO 
Je n’ai tout de même pas rêver, mon ami ?  
 
LE COMTE 
Ce n’était qu’un mirage, mon cher. (Il dépose le petit coffre à jouet dans les mains de Roberto qui se fait couper les cheveux par Miss Maryl) Vous voulez bien prendre soin de ce coffre à jouet, Roberto, j’ai un compte à régler avec cet idiot de Sylvestre.  
 
SYLVESTRE, se sert une coupe de vin 
Ça par exemple ! Ne me dites pas que c’est vous, Monsieur le Comte de la Bouche-en-Biais, ais, ais, ais ? Comment allez-vous, Majesté ? Je vous croyais parti à la recherche de votre dulcinée. (Il se rapproche du Comte) Votre « Champinelle Maison » est delicious, Mister Count ! A votre santé !  
 
LE COMTE, le repousse avec sa canne 
Ma future épouse ne rentrera plus à la maison.  
 
SYLVESTRE 
Finalement, vous abandonnez les recherches. 
 
LE COMTE 
J’ai perdu sa trace, idiot !  
 
SYLVESTRE 
Mon pauvre ami ! Recevez toutes mes condoléances ! 
 
LE COMTE, lui tire l’oreille 
Cela suffit ! C’est de votre faute si Lady Jane est partie !  
 
SYLVESTRE 
Je n’y suis pour rien Monsieur le Comte. Je vous le jure sur la tête de ma « bonne mère ». Lâchez mon oreille !  
 
LE COMTE, lui tire l’oreille 
Et la rumeur du voisinage, quand faites-vous ?  
 
SYLVESTRE 
Quelle rumeur ? Je ne comprends pas très bien où vous voulez en venir ?! 
 
LE COMTE, lui tire l’oreille 
Une rumeur s’est propagée jusqu’à l’oreille de Lady Jane suite à quoi cette dernière aurait pris aussitôt la fuite…  
 
SYLVESTRE 
Je n’ai rien dit du tout à Lady Jane. Et puis d’abord, ce n’est pas de ma faute si celle-ci est atteinte du syndrome de la jalousie. 
 
LE COMTE, lui tire très fort sur l’oreille 
Naturellement, vous êtes au courant de toute l’affaire.  
 
FIN DE LA SCENE 4  
 
 
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ACTE 1 / SCENE 5 
 
 
SYLVESTRE, se détache du Comte 
N’oubliez pas que Juliette est ma fiancée… d’ailleurs, à ce propos,... cela me fait penser que je dois vérifier mon courrier électronique… j’attends un message urgent de Juliette. (Il consulte son portable)  
 
ROBERTO, tapote sur le coffre à jouet 
A votre place, je ferais une croix dessus, Sylvestre. La belle Juliette s’est volatilisée à tout jamais.  
 
SYLVESTRE, les yeux collés sur l’écran de son portable 
Mon petit doigt me dit que, tôt ou tard, ma fiancée reviendra se blottir au creux de mes bras. Ah ! Je crois bien que j’ai reçu un message… voyons voir qui cela peut-il être ? 
 
LE COMTE 
Je peux savoir ce que fait mon coffre à jouet dans vos mains, Roberto ? Qui vous a autorisé à le prendre ?  
 
ROBERTO 
Je crois bien que c’est Christophe Rodolphe Charles Henri « et J’en passe » qui me l’a confié !?  
 
 
LE COMTE 
Qui cela ? 
 
ROBERTO 
Monsieur le Comte aurait-il oublié tous ses prénoms patronymiques qui font sa popularité au quatre coins du monde ?  
 
LE COMTE 
Vous faites bien de me les rappeler, je les avais complètement oubliés. (Un temps) Cela n’explique toujours pas ce que ce coffre à jouet fait dans vos mains. J’attends des explications de votre part… ou bien préférez-vous que ce soit la police qui se charge de l’interrogatoire ?... parlez !  
 
ROBERTO 
C’est vous qui l’avez déposé dans mes mains il y a cinq minutes.  
 
LE COMTE 
Mais non, mais non. 
 
ROBERTO 
Mais si, mais si. 
 
LE COMTE 
Mais non, mais non. 
 
MISS MARYL 
Je suis témoin, monsieur le Comte. 
 
LE COMTE 
Fichez-moi la paix, Miss Maryl !  
 
MISS MARYL 
Vous ne voulez toujours pas me parler ?  
 
LE COMTE 
Je ne supporte plus votre présence dans mon château. Quand comptez-vous partir définitivement ?  
 
MISS MARYL 
Je ne suis pas pressée de m’en aller, Christophe Rodolphe « et j’en passe » ! 
 
LE COMTE 
N’en rajoutez pas, s’il vous plait.  
 
MISS MARYL 
Je vois que Monsieur le Comte est toujours aussi gracieux. 
 
LE COMTE 
Fichez-moi la paix !  
 
ROBERTO 
Mon coffre à jouets étaient bien plus grand que le vôtre, René Christian Bernard « et j’en passe »…  
 
LE COMTE 
Mais à qui parlez-vous, enfin ?  
 
ROBERTO 
Au reste de la troupe de vos aïeux !  
 
LE COMTE 
Cessez donc de me harceler avec tous mes prénoms patronymiques ! C’est qu’ils sont lourds à porter, voyez-vous.  
 
MISS MARYL, se sert une coupe de vin 
Monsieur le Comte préfère qu’on le surnomme mon « chouchou » !  
 
ROBERTO 
Ou bien mon « cristounet » ! 
 
LE COMTE, se sert une coupe de vin 
Fichez-moi la paix ! (Un temps)  
 
 
FIN DE LA SCENE 5 
 
 
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ACTE 1 / SCENE 6 
 
 
LE COMTE, déguste sa coupe de vin 
J’attends toujours des explications de votre part, Roberto.  
 
ROBERTO 
Dans mon coffre à jouets, je pouvais y loger des ours en peluche, des trottinettes, des livres, un canard en plastique,… tandis que dans le vôtre, c’est tout juste si l’on peut y entrer un dé à coudre. Ne trouvez-vous pas, les amis, que le coffre à jouet de Monsieur le Comte « Et tutti quanti » est tout petit petit petit ?  
 
LE COMTE 
Autrefois, il renfermait des petits soldats de plomb datant du Second Empire. C’est Fraternelia qui me l’a offert dans la vallée des roses en signe d’amitié. (Il lui arrache le petit coffre à jouet des mains) Vous permettez que je récupère ce bien d’une valeur inestimable sensé contenir la chance de ma vie !… (Puis il caresse son petit coffre à jouet) S’en ai fini des petits soldats de plomb… aujourd’hui, c’est la chance de ma vie qui me sourit !!!  
 
ROBERTO 
La chance de votre vie. Mais encore ?  
 
Le décor du château s’est transformé entre temps et a cédé sa place à celui du pont de la Salamandre, magnifique goélette qui flotte dans les eaux de la mer noire au large du port de Constanta en Roumanie… 
 
LE COMTE 
La liseuse de bonne aventure m’a fait promettre de n’en souffler mot à quiconque. Je regrette… 
 
SYLVESTRE 
Quelque chose d’étonnant vient de se produire, mes amis !? J’ignore comment nous avons pu atterrir à bord de cette goélette?  
 
MISS MARYL 
Que sommes-nous sensés faire à bord de la Salamandre, Roberto ? Et moi qui comptais me poser définitivement dans le sud de la France… j’en avais assez de cette vie de nomade… il était question de faire un « break » avec vos aventures fantastiques… Que mijotez-vous exactement ? 
 
ROBERTO 
Je vous assure que je n’y suis pour rien, Miss Maryl.  
 
SYLVESTRE 
Où sommes-nous exactement ? La mer est calme, dirait-on ?! 
 
LE COMTE 
La liseuse de bonne aventure nous a prédit un printemps particulièrement ensoleillé en mer noire… 
 
ROBERTO 
Où cela ? Qui donc ? Comment cela ? 
 
FRATERNELIA, tient une boule de cristal dans ses mains  
Chers compagnons Balladins, bonjour ! Comment allez-vous depuis l’autre jour ? La vie est belle, Monsieur Sylvestre ?  
 
SYLVESTRE, lui fait le baisemain 
Ça par exemple ! Ne me dites pas que c’est vous, ma petite dame !  
 
LE COMTE 
Ravi de vous retrouver, Lady Fraternelia ! J’ai hâte de découvrir la suite du programme dans votre boule de cristal. 
 
 
FRATERNELIA 
Plus tard, Christophe Rodolphe et « j’en passe », plus tard… (Elle se dirige vers Roberto) je suis très contente de vous retrouver, Roberto !  
 
ROBERTO 
Et moi qui ne pensais plus jamais vous croiser sur ma route.  
Que se passe-t-il au juste, Fraternelia ? Que faisons-nous à bord de la Salamandre ?  
 
FRATERNELIA 
“ Never can say goodbye, my friend !” (Elle plonge ses yeux dans la boule de cristal) Ma boule de cristal me dit que nous venons de lever l’ancre à l’instant,… que nous quittons le port de Constanta… que nous allons franchir le Bosphore très prochainement,… longer les côtes turques,… et que nous nous rendrons ensuite en mer Méditerranée là où doit s’achever la Légende des Compagnons Balladins.  
 
 
 
FIN DE LA SCENE 6 
 
 
 
------------- 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 7 
 
 
LE COMTE, tapote sur son petit coffre à jouet  
Ce programme est merveilleux ! N’est-ce pas, mes mais ? Ce que j’ai hâte de retourner dans mon château !  
 
MISS MARYL 
Retourner dans votre château, comment cela ? Je vous signale que nous en sortons à l’instant !  
 
LE COMTE, tapote sur son petit coffre à jouet  
Ce ne fut pas toujours le cas, Miss Maryl. Il fut un temps où nous étions en exile à la recherche de notre paradis perdu. 
 
FRATERNELIA 
Monsieur le Comte est sur la bonne voie.  
 
ROBERTO 
Cette histoire est invraisemblable.  
 
SYLVESTRE, tient son ordinateur portable sous le bras 
Mon petit doigt me dit « que Monsieur le Comte est de mèche » avec la bohémienne. Mon petit doit me dit aussi qu’ils nous cachent quelque chose d’important. 
 
LE COMTE, tapote sur son petit coffre à jouet 
Rien que vous ne sachiez déjà, mon brave Sylvestre. 
 
SYLVESTRE 
Que suis-je sensé savoir, Majesté ?  
 
MISS MARYL 
Je ne comprends pas ? Pourquoi sommes-nous retournés à la case départ  
 
FRATERNELIA 
Maintenant que vous avez découvert le trésor de Spartacus, vous pouvez achever votre voyage, mes amis et goutter enfin aux saveurs de la chance !  
 
LE COMTE, saute de joie 
La chance est de retour, Mes amis ! La chance va nous sourire !  
 
FRATERNELIA, plonge ses yeux dans la boule de cristal 
« Les Compagnons Balladins achevèrent leur voyage et s’en retournèrent couler des jours paisibles sur leur Terre Promise. » 
 
ROBERTO 
Invraisemblable !  
 
FRATERNELIA 
La colombe de l’amitié vous accompagnera tout au long du voyage que vous allez entreprendre ! Que la chance soit avec vous, compagnons ! (Elle disparaît du lieu comme par l’effet d’une baguette magique)  
 
LA COLOMBE, apparaît dans le ciel  
Oyez ! Oyez, mes amis ! L’aventure continue « pour le plus grand bonheur des enfants ! (Elle se pose sur l’épaule du Comte)  
 
LE COMTE, s’adresse à la colombe 
« Ma douce et belle colombe, cueillons de ce pas l’optimisme des enfants de la chance ! »  
 
LA COLOMBE, sort une baguette magique de dessous ses ailes et frappe légèrement sur la tête du Comte 
« Notre brave chevalier souhaite-t-il toujours rencontrer l’amour au bout de son voyage ? »  
 
Une corne pousse ensuite sur le front de Monsieur le Comte  
 
 
 
LE COMTE, caresse sa corne 
« Corne d’abondance, redonne-moi le goût de chanter ! » 
Corne d’abondance, redonne-moi le goût de rêver ! 
Corne d’abondance, redonne-moi le goût d’aimer ! 
Corne d’abondance, redonne-moi mon paradis ! »  
 
ROBERTO 
Quelque chose m’échappe !?  
 
LA COLOMBE, se pose ensuite sur la tête de Roberto 
Rien que tu ne saches déjà, mon cher et tendre Roberto : … des choses enfouis au plus profond de l’âme de tous les hommes… au plus profond de son cœur… des choses qu’il faut absolument se remémorer à chaque fois que l’on perd tout espoir en la vie… lorsque les sourires nous abandonnent…  
 
ROBERTO 
Explique-toi, ma colombe ! Je ne saisis pas très bien ?! 
 
LA COLOMBE  
Seuls les enfants ont cette capacité de nous rappeler pourquoi nous sommes vivants sur terre ! A présent, la parole est à Mesdemoiselles « Double Belleplume » !  
Un chevalet sur lequel repose une grande toile bleue azur apparaît près de la Fontaine ensuite… nous sommes toujours à bord de la Salamandre  
 
Ema et Veronica « Double Belleplume », sortent de la toile bleu, chacune portant un masque blanc en forme de papillon à tâches dorées et une coiffe blanche à plumes de mouette, vêtues d’une grande cape blanche. 
 
LE COMTE, tapote sur son petit coffre à jouet  
Ce programme est merveilleux ! N’est-ce pas, mes mais ? Ce que j’ai hâte de retourner dans mon château !  
 
MISS MARYL 
Retourner dans votre château, comment cela ? Je vous signale que nous en sortons à l’instant !  
 
LE COMTE, tapote sur son petit coffre à jouet  
Ce ne fut pas toujours le cas, Miss Maryl. Il fut un temps où nous étions en exile à la recherche de notre paradis perdu. 
 
FRATERNELIA 
Monsieur le Comte est sur la bonne voie.  
 
 
ROBERTO 
Cette histoire est invraisemblable.  
 
SYLVESTRE, tient son ordinateur portable sous le bras 
Mon petit doigt me dit « que Monsieur le Comte est de mèche » avec la bohémienne. Mon petit doit me dit aussi qu’ils nous cachent quelque chose d’important. 
 
LE COMTE, tapote sur son petit coffre à jouet 
Rien que vous ne sachiez déjà, mon brave Sylvestre. 
 
SYLVESTRE 
Que suis-je sensé savoir, Majesté ?  
 
MISS MARYL 
Je ne comprends pas ? Pourquoi sommes-nous retournés à la case départ  
 
FRATERNELIA 
Maintenant que vous avez découvert le trésor de Spartacus, vous pouvez achever votre voyage, mes amis et goutter enfin aux saveurs de la chance !  
 
LE COMTE, saute de joie 
La chance est de retour, Mes amis ! La chance va nous sourire !  
 
FRATERNELIA, plonge ses yeux dans la boule de cristal 
« Les Compagnons Balladins achevèrent leur voyage et s’en retournèrent couler des jours paisibles sur leur Terre Promise. » 
 
ROBERTO 
Invraisemblable !  
 
FRATERNELIA 
La colombe de l’amitié vous accompagnera tout au long du voyage que vous allez entreprendre ! Que la chance soit avec vous, compagnons ! (Elle disparaît du lieu comme par l’effet d’une baguette magique)  
 
LA COLOMBE, apparaît dans le ciel  
Oyez ! Oyez, mes amis ! L’aventure continue « pour le plus grand bonheur des enfants ! (Elle se pose sur l’épaule du Comte)  
 
LE COMTE, s’adresse à la colombe 
« Ma douce et belle colombe, cueillons de ce pas l’optimisme des enfants de la chance ! »  
 
 
LA COLOMBE, sort une baguette magique de dessous ses ailes et frappe légèrement sur la tête du Comte 
« Notre brave chevalier souhaite-t-il toujours rencontrer l’amour au bout de son voyage ? »  
 
Une corne pousse ensuite sur le front de Monsieur le Comte  
 
LE COMTE, caresse sa corne 
« Corne d’abondance, redonne-moi le goût de chanter ! » 
Corne d’abondance, redonne-moi le goût de rêver ! 
Corne d’abondance, redonne-moi le goût d’aimer ! 
Corne d’abondance, redonne-moi mon paradis ! »  
 
ROBERTO 
Quelque chose m’échappe !?  
 
LA COLOMBE, se pose ensuite sur la tête de Roberto 
Rien que tu ne saches déjà, mon cher et tendre Roberto : … des choses enfouis au plus profond de l’âme de tous les hommes… au plus profond de son cœur… des choses qu’il faut absolument se remémorer à chaque fois que l’on perd tout espoir en la vie… lorsque les sourires nous abandonnent…  
 
ROBERTO 
Explique-toi, ma colombe ! Je ne saisis pas très bien ?! 
 
LA COLOMBE  
Seuls les enfants ont cette capacité de nous rappeler pourquoi nous sommes vivants sur terre ! A présent, la parole est à Mesdemoiselles « Double Belleplume » !  
 
 
Un chevalet sur lequel repose une grande toile bleue azur apparaît près de la Fontaine ensuite… nous sommes toujours à bord de la Salamandre  
 
Ema et Veronica « Double Belleplume », sortent de la toile bleu, chacune portant un masque blanc en forme de papillon à tâches dorées et une coiffe blanche à plumes de mouette, vêtues d’une grande cape blanche. 
 
 
FIN DE LA SCENE 7 
 
 
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ACTE 1 / SCENE 8  
 
 
EMA « Double Belleplume », lit un poème à haute voix 
« Quelle chance !  
La chance d’aimer la planète bleue,  
La chance de regarder le soleil,  
La chance de sourire les matins,  
La chance de respirer les parfums,  
La chance de rêver,  
La chance d’être amoureux,  
La chance d’être homme  
Dans un carrousel nommé Univers, 
La chance d’admirer le Petit Prince  
Qui a aimé jusqu’aux larmes sa rose…  
La chance de vivre chaque jour  
Une autre symphonie de couleurs,  
La chance d’avoir des amis  
Et de partager les rêves,  
La chance d’être moi-même,  
Une jeune fille  
Qui te donne sa main  
Dans un geste d’amitié ! »  
(Poème de Iancu Madalina Denisa Ecole Sandra 29, Sandra, Jud. Timis – Roumanie – (Professeur Corina Fenichiu) (16.09.2008) 
 
 
 
VERONICA « Double Belleplume », frappe sur l’épaule de Ema et lit un poème à son tour 
« Mon amie  
Voilà la belle hirondelle 
Qui a la chance de voler au-dessus de la terre. 
En automne, elle part dans une grande aventure 
Avec une grande joie et une immense désinvolture. 
Ma belle, ma belle hirondelle  
Avec ta robe noire et blanche en dentelle, 
Tu vois les cités, les océans et les mers, 
Les arbres et les fleurs éphémères, 
Les enfants, les étoiles, le soleil, 
Avec son coucher et son réveil, 
Les forêts, les usines, les autos, 
Les hommes tendres et beaux… 
Au printemps c’est toi qui me donnes un sourire 
Quelle chance, quelle chance d’être mon amie ! »  
(Poème de Brindusa Maria,(VII-e classe) Ecole Sandra, Sandra, Jud. Timis, Roumanie. – Professeur Corina Fenichiu – 18.09.2008) 
 
 
ROBERTO 
Qui êtes-vous, Mesdemoiselles ? 
 
EMA ET VERONICA « DOUBLEPLUME », retire leur coiffe et salue  
Roberto et toute l’assemblée à la manière des mousquetaires  
Bonsoir, monsieur Roberto ! Bonsoir tout le monde !  
 
ROBERTO 
Où est passé Roxana « Belleplume » ? En général, c’est elle qui nous aide à quitter les lieux…  
 
EMA « DOUBLE BELLEPLUME » 
Je suis Ema « Double Belleplume » et voici Veronica « Double belleplume » !  
 
VERONICA « DOUBLE BELLEPLUME »  
Nous sommes les remplaçantes de Roxana « Belleplume ».  
 
EMA « DOUBLE BELLEPLUME » 
A partir d’aujourd’hui, c’est nous qui assurons la permanence,  
nous prenons le contrôle du chevalet magique !!!  
 
VERONICA « DOUBLEPLUME »  
Enchantées de faire votre connaissance !  
 
LE COMTE, (une corne sur la tête) ouvre ensuite son petit coffre qui laisse s’échapper 8 papillons aux couleurs arc-en-ciel, puis lit un poème à haute voix 
« On ne peut pas regarder la chance  
Comme on regarde une maison ou une toile,  
Mais on la désire dès l’enfance  
Même s’il est une étoile. Ça on le sait d’avance,  
On ne peut pas acheter la chance 
Même si on est bien riche, même si on a  
Le monde entier dans les bras.  
Donc, mes amis, nous sommes trop petits  
Pour comprendre les lois du destin,  
Mais si vous voulez avoir de la chance  
Aimez-vous bien et commencer la danse.  
La danse des âmes, la danse de l’amour  
Car, mes chers copains, c’est votre tour  
De rencontrer la chance, la danse, l’amour… »  
(Poème de Drinceanu Ioana (cls. A VI-a)Ecole , Romul Ladea »Oravita, Roumanie. Professeur Anoca Adelita Tamasan (2.12.2008) 
 
 
 
ROBERTO, retire son grand chapeau et prend l’apparence du Père Noël 
Souvenez-vous, les enfants… souvenez-vous de Noël… souvenez du jour où la joie s’installe sous les chaumières et que les yeux pétilles dans le regards de tous les enfants !  
« Joyeux Noël  
Bonjour ma planète, ma belle,  
Avec des eaux en dentelle,  
Avec des enfants et des fleurs,  
Des lumières et des couleurs!  
C'est Noël! C'est Noël dans le monde  
La neige, comme un rêve, tombe,  
La joie est partout, dans chaque maison,  
Quel bonheur, quelle belle saison!  
Chère planète, je t'envoie un sourire,  
Pour fleurir, pour chanter et pour rire,  
Pour avoir des beautés, des trésors :  
Des forêts, des oiseaux, des champs en or,  
Des océans, des oursons, des papillons,  
Des insectes, des poupées, des ballons,  
Des enfants attendant le Père Noël  
Dans une soirée magique et belle! »  
(Poème de Denisa Madalina Iancu, Ecole Sandra, Roumanie - (2.12.2008) Professeur : Corina Fenichiu)  
 
 
Roberto quitte son apparence de Père Noël… il repose son grand chapeau noire sur la tête  
 
LE COMTE, se métamorphose en licorne 
Joyeux Noël, joyeux Noël !... diront encore les enfants au prochain Noël… des instants de fêtes inoubliables qui resteront gravés à jamais pour eux jusqu’au bout de la vie ! Quelle chance de partager ce bonheur en famille ! Quelle chance de vivre en Paix avec tous ses amis !!! J’aime mes parents, j’aime ma famille, j’aime mes amis !!! Vous êtes mon Eldorado ! La vie est belle ! 
 
 
MISS MARYL, fait plusieurs tours sur elle-même tout en prenant l’apparence de Butterflygirl, un papillon violet à tâches dorées ; elle porte un masque en forme de papillon sur le visage 
Je t’aime mon environnement,  
Et quand tu me ressembles  
Dans tes couleurs, à un enfant  
Je suis heureux, aimable.  
Tes animaux et tes forêts,  
Ils me donnent une chance  
D’être plus beau et plus joyeux  
Dans une aurore de valse.  
Toi, tu es mon ami à moi  
Et je veux te protéger  
 
MISS MARYL (sous l’apparence de Butterfly girl), poursuit 
Et à travers tous les temps  
Donner la chance de te sauver.  
Bordoiu Daniel, la VII-ème, Lycée Théorique « Paul Georgescu »de  
Tandarei, Roumanie,prof.Nitu Aurelia (5.12.2008) 
Miss Maryl fait plusieurs tours sur elle-même et reprend son apparence normal… 
 
 
FIN DE LA SCENE 8 
 
 
 
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EPILOGUE 
 
 
 
LA COLOMBE, s’envole et va se poser sur le mât de la goélette 
La chance, c’est un verre de nectar 
Qui goutte sur mes lèvres par hasard,  
Qui comble mon âme de courage,  
Qui montre ma voie vers les nuages.  
Je veux parler avec elle aujourd’hui, 
Lui dire mes secrets, jours et nuits.  
Elle n’est pas trop venue, mais je l’attends, 
Ici et maintenant, tout en souffrant.  
Cette fois je ne vais pas te rater. C’est une promesse que je dois garder. Elle va, chez moi, pour une seconde, rester,  
Moi et ma chance, pour une éternité. (Poème de Stanescu Georgiana, la XI-ème, lycée théorique « Paul Georgescu » de andarei,Roumanie,prof.Dinca  
Giovana - 3.12.2008) 
 
 
Puis la Colombe bat des ailes le sourire éclatant aux lèvres… 
 
VERONICA et EMA « DOUBLE BELLEPLUME », se place à chaque extrémité de la grande toile bleue qui repose sur le chevalier  
Mesdames et Messieurs, que le spectacle commence ! Que la chance soit avec nous ! 
 
ANAGA, sort du nuage  
« Une légende raconte qu'autrefois, un prince venu d'un autre continent en expédition sur l'Himalaya, aurait découvert la demeure de Celui-qui-exauce-tous-les-vœux ; ce dernier lui aurait offert l'hospitalité. Après son merveilleux séjour et avant de partir il se vit remettre des mains de Celui-qui-exauce-tous-les-vœux une pierre de cristal en guise d'amitié; la pierre possédait des pouvoirs magiques; elle avait la taille d'une olive et servait de clé de voûte à la structure principale du palais. Le Grand Maître « Joyeux » venait auparavant de la retirer de l'endroit où elle logeait habituellement, risquant ainsi de faire effondrer son palais.  
 
 
ANAGA, poursuit 
Mais bien heureusement le palais ne s'effondra pas car Celui-qui-exauce-tous-les-vœux avait été prévoyant. En remettant ce présent au prince il espérait ainsi témoigner tout son amour et sa foi divine à l'égard de l'humanité. Dans ce geste symbolique il adressait un message au prince, précisant qu'il ne fallait en aucun cas que la pierre appartienne à un seul homme mais devait circuler entre les mains de tout bienfaiteur de l'humanité chargé de préserver à tout jamais le bien sur la terre après l'avoir utilisé au moins une fois, jusqu'au jour ou quelqu'un viendrait la replacer à son endroit initial. Celui-qui-exauce-tous-les-vœux lui donna jusqu'au troisième millénaire pour accomplir cette mission. Si toutefois la pierre ne parvenait pas à destination, le palais s'effondrerait ainsi que la paix, le salut et l'amour dans le monde entier. Mais si elle y parvenait à temps, ayant ainsi parcouru le monde et délivré par là même son message, l'humanité deviendrait aussitôt un havre de paix jusqu'à la fin des temps. Lorsque le prince revint dans son royaume peu de temps après avoir quitter le Tibet, il s'aperçut qu'une Licorne était gravée sur la pierre. Il se rendit aussitôt chez un sage qui vivait dans la vallée interdite. L'artiste fabriqua une jolie bague pour supporter la pierre de cristal. Les mains de l’artiste étaient faites de pure grâce. Afin de la préserver, la bague fut conserver soigneusement dans un écrin qu'il conserva chaque jour durant dans l'une de ses poches. Un matin, en ce réveillant, l'écrin contenant la pierre précieuse avait disparu. Elle réapparut quelques temps plus tard dans les mains d’Emilio le baladin… qui décida de l’offrir au chevalier à la Licorne… » 
 
 
Anaga grimpe sur le dos de la licorne et disparaît du lieu en traversant la grande toile bleue. Entre temps, un nuage de fumée a envahi le pont de la goélette… on distingue à peine la silhouette des personnages… 
 
FIN DE L’EPILOGUE 
 
FIN DU 16-ième EPISODE 
 

 

(c) emilien casali - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 14.09.2019
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